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Définition :

Troubles qui entraînent une lenteur importante dans la réalisation des productions graphiques et écrites,
ou une malformation des lettres
.

Signaux d’alerte :

Problèmes généraux de précision et de maladresse persistants après le CP.

- Mauvaise tenue persistante des outils (ciseaux, règle, crayon)

- Difficultés persistantes dans la reproduction de formes

- Refus d’écrire

- Fatigue, crampe lors de l’écriture, poignet rigide

- Ecriture difficilement lisible : télescopages, tracé trop léger ou trop écrasé, geste tremblé ou très mal maîtrisé,

mauvaises dimensions, sens de la graphie, travail très peu soigné, par la suite (collège) : souvent écriture scripte

- Lenteur, difficulté à l’école dans les exercices réclamant un passage à l’écrit 

- Anxiété à l’approche de l’écriture

Troubles associés :

- Troubles de la motricité fine

- Difficultés praxiques,

- Visuo-attentionnelles

- Anxiété

Ce qu’il faut faire :

- Continuer l’entraînement graphique (séquences courtes)

- Aider à la tenue du cahier de textes (photocopies ou tuteur)

Ce qu’il ne faut pas faire :

- Donner des lignes en punition

- Culpabiliser l’enfant sur ses cahiers "sales et brouillons"

- Obliger l’élève à recommencer un travail écrit non-satisfaisant

Rappelons que « le but de la rééducation de l’écriture est d’obtenir le maximum d’efficience avec

le minimum de dépense énergétique. Le maximum d’efficience ne veut pas dire perfection absolue »

(J. Ajuriaguerra, M. Auzias, & A. Denner, 1964, p. 5). Il n’existe pas un type unique de rééducation de la dysgraphie

mais plusieurs grands axes. La rééducation est propre à chaque patient, en fonction de son tableau

clinique et du niveau d’atteinte de ses troubles graphiques.

 

écriture dysgraphique

Exemples d'écriture dysgraphique

écriture dysgraphique
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